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ment à l'opinion émise par M. Emile Blanchard, l'auteur nie que des
matières colorantes étrangères puissent être introduites dans la soie par
voie physiologique.

   Séance du 2y février 1891. — Présidence de M. Gensoul. — M. le
Président remet leurs diplômes à MM. Chavanis et Martino, récem-
ment élus, et leur souhaite la bienvenue au nom de la Société.
   M. Raphaël Dubois, qui a bien voulu se rendre à l'invitation de M. le
Président, pour faire une communication sur ses études relatives à la
genèse de la soie, expose les diverses expériences auxquelles il s'est
livré pour reconnaître la nature de la matière colorante des cocons
jaunes et opérer la coagulation de la fibroïne contenue dans les glandes
séricigènes. Il donne ensuite quelques détails sur la matière colorante
qui verdit les cocons de yama-maï dans les parties exposées à la lumière.
A la demande de M. le Président, M. Raphaël Dubois fournit quelques
renseignements sur le laboratoire maritime de Tamaris. Le lieu est
agréablement choisi pour un établissement de ce genre. Il serait même
facile d'installer à proximité un laboratoire séricicole où l'on aurait les
mûriers sous la main. Un riche propriétaire offre le terrain. Le dépar-
 tement du Var offre des contributions importantes. Il reste à déter-
miner la ville de Lyon et le département du Rhône à faire des avances
nécessaires et à obtenir l'aide du ministère de l'Instruction publique.
La création d'une Université lyonnaise compte de nombreux partisans ;
 qu'ils n'oublient pas qu'un laboratoire maritime analogue à ceux que
 la capitale a déjà installés de divers côtés, est le complément indispen-
sable d'une véritable Université.



  SOCIÉTÉ DE GÉOGRAPHIE DE Lyon. — Séance du 12 février 1891. —
M. l'abbé Marnas, missionnaire apostolique, de retour d'un voyage en
Orient, fait une conférence sur le Japon, son passé, et son état présent"
Après avoir fait un résumé rapide de son histoire, et exposé les chan-
ments opérés en 1868 dans son organisation politique, sous l'influence
des nations étrangères, l'orateur termine sa communication par un
tableau des moeurs des habitants et des institutions du pays.


  Séance du 22 février 1891. — M. Jules Garnier, ingénieur, rend
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compte de la mission qu'il vient de remplir dans l'Amérique du Nord,