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u6                       SOCIÉTÉS SAVANTES

fréter les lois modernes. Au commencement de ce siècle, on ensei-
gnait surtout le droit romain dans ses rapports avec le droit français.
Aujourd'hui, on se borne à montrer comment ce droit s'est perpétué
dans notre législation actuelle. Or, la séparation absolue de l'ensei-
gnement des deux législations est à regretter. Encore plus, doit-on
critiquer la réduction imposée récemment à l'enseignement du droit
romain, qui est renfermé actuellement dans la courte période de dix-
huit mois, programme qui surprend d'autant plus que, partout ailleurs,
cet enseignement s'est élargi. Et, en effet, la connaissance du droit
romain est utile, non seulement pour la connaissance de l'histoire
générale, mais aussi pour l'étude de l'épigraphie et l'intelligence des
auteurs latins. L'amoindrissement que vient de subir cet enseignement
ne peut donc avoir que des résultats regrettables.



  SoCIÉTTÉ LITTÉRAIRE, HISTORIQUE ET ARCHÉOLOGIQUE. — Séance dtt
14 janvier I8Ç/I. — Présidence de M. Alexandre Poîdebard. — M. le
Président adresse quelques paroles de bienvenue à M. Léon Mayet,
nouveau membre admis dans la, dernière séance. — M. le Président
présente ensuite un compte rendu des travaux de la Société pendant
l'année 1890. — M. Cuaz communique la suite de son étude histo-
rique sur le château de Pont-d'Ain et la Charte de franchisesde 1519.—
M. Tabbé Relave donne lecture d'une étude littéraire intitulée : Le
Christianisme et Aljreâ de Musset. — M. Larrivé lit une Nouvelle nor-
mande. — M. Aug. Vettard termine la séance par la lecture d'une Ode
à Lamartine.



  SOCIÉTÉ D'AGRICULTURE, HISTOIRE NATURELLE ET ARTS UTILES DE
LYON. —Séance du 6 février 1891. — Présidence, de M. Gensoul. —
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M. Galtier donne lecture d'un mémoire intitulé, : Nouvelles expériences
tendant à démontrer le rôle des fourrages dans les maladies infectieuses, des
chevaux. Ces expériences, provoquées par l'apparition d'un grand
nombre de cas de pneumo-entérije infectieuse, parmi les chevaux de la
garnison et dans quelques écuries particulières, ont conduit à recon-
naître que les microbes pathogènes s'introduisent dans l'organisme
par les voies respiratoires, d'où il résulte que ,1e moyen prophylactique