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112 LES COMPTES ET LA CHRONIQUE pour journées qu'il dict auoir vacquè à Lyon pour les affaires de lad. garnison; à Loys Rosset, vngueliure,povr la perte du logis qu'il a eu en sa maison de ladicte garnyson tant en vin, boys, vtencilles que aultrement;à Angelin Trotet, vne liure deux solz, pour la perte du logis qu'il a eu de ladicte garnyson comme dict est; à la relaissée (51) de Jehan du Mas, deux liurez,aussi pour la perte de son logis; à André Cornilhon, vne liure troys solz, aussi pour la perte dudict logis ; à la Fangonne, vne liure dix et huyt solz, tant pour la perte dudict logis que pour despance qu'elle a fourny esd. Albanoiz; à André Mignot,vne liure, aussi pour la perte dudict logis, à Pierre Marron, vne liure sept solz aussi pour la perte dudict logis; à la Bourgoignone, vne liure neuf solz, pour la perte dudict logis; à Pierre Lambert, quinze solz, pour la perte dudict logis; à JehanPrenod, neuf solz, pour la perte dudict logis ; à Jehan Porral, vne liurez six solz, pour la perte dudict logis; à Jehan Chol (52), deux (51) A la veuve. (5 Ch)l J J Cbid o-i Duchoul. Le château de Longes, situé à 100 pas du bourg, appartenait avant la Révolution aux Chartreux de Sainte-Croix, qui l'avaient acheté en 1656 de Jean de Gangnières, baron de Souvigny, conseiller et maître d'hôtel du roy, maréchal de bataille dans ses camps et armées, gouverneur de la citadelle de Turin '; celui-ci le possédait du chef de Anne Duchol, son épouse. Ce château est sans doute celui qu'on apelait autrefois Torre-pane-kz- Longes, dont Claude Duchol, mari d'Isabeau delà Chance,se qualifiait sei- gneuren 1569^ Antoine Duchol de la Chance en 1644. Unesource voi- sine s'appelle encor h font de 'lorre-Pane, « de la terreur panique que vraisemblablement Pan et Satyres, lorsqu'ils peuplaient ce lieu agreste, avaient répandue parmi les habitants. » Son nom vient plutôt du genre de construction, Torre en catalan signifie tour, château, maison de