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416 COUVENT DES MINIMES Coalieud'une très-grande superficie, un troisième appelé du Bourdon et de plus quelques métairées de bois situées h, Saint-Julien et au Mont-Pila [h ) Les seigneurs de Saint-Chamond conservèrent scrupu- leusement les droits de patronage que leur avaient légués sur ce couvent Gabrielle de Gadagne et son gendre Mel- chior Mitte,marquis de Saint-Chamond.Chaque fois qu'ils faisaient leur première entrée dans la ville, le supérieur et ses religieux allaient leur rendre hommage ; ils ve- naient au château, « baillaient la main droite » et cé- lébraient ensuite dans la chapelle, « une messe à haute voix et l'office du Saint-Esprit » à laquelle le marquis, sa famille et ses hôtes ne manquaient pas d'assister (2). Lorsqu'ils prenaient possession de ce nouveau monas- tère, les Pères Minimes étaient depuis quelque temps déjà installés à Saint-Etienne (3), Par un acte public passé dans l'assemblée de l'Hôtel- de-Ville, le 29 mai 1609, le seigneur et les habitants du lieu « s'obligèrent à leur faire bâtir et édifier un couvent dans le territoire des Chambons » (4j. Le baron de Saint-Priest promit 80 livres pour posséder une chapelle dans la future église, une souscription dans la région., des dons offerts par les maisons de la province lyonnaise, plusieurs legs faits à cette époque par quelques Stéphanois, d'assez nombreuses fondations de messes permirent de pousser avec activité la construction des bâtiments. (5) , • (1) Arch. départ, de là Loire. — Pièces diverses concernant les minimes de Saint-Chamond (î) Idem, (3) Chronicon Mimimorum, auctore Lanovio, anno 1623. (4) H. 356. — Livre ancien des chapitres généraux et provinciaux chapitres des années 1608-1614-1623. H. 357 années 1635-1659-1711. (5) H. 3S7. Le contrat est du 26 mars 1654.