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L'ESTÊREL 67 mais le chêne liège, l'yeuse, le chêne vert et quelques caroubiers y poussent vigoureusement. Les térébinthes, les azeroliers, les genêts épineux et autres, les cystes, et les grandes bruyères y forment des fourrés souvent im- pénétrables. La flore y est abondante et variée et offre au botaniste une ample moisson. Nous pensons être agréable aux botanistes en leur don- nant la liste des principales plantes que 1 on rencontre dans les montagnes de 1,'Estérel, et que nous devons à l'obli- geance de M. le docteur Saint-Lager qui y a fait plus d'une excursion botanique. Les essences qui dominent dans les bois sont : Quer- cus suber, Pinus pinea et Pinus pinaster. Dans les clairières et les coteaux incultes croissent en groupes serrés, les Pislacia lendscus, Arbustus unedo, Ca- lycotome spinosa, Daphne cnidium, à leurs pieds la cohorte des Cistus Monspeliensis, Cistus albidus, Cistus salvifolius, Erira arborea et les Lavandula stœchas qui forment le fond de la végétation des parties arides de la montagne. Le long du littoral on remarque: Adonis autumnalis, Ranunculus parviflorus, Ranunculus chœrophyllos, Glau-* ciicm luteum, Barbarea precox, Ornithopus ebracteatus, Lu- pinus hirsulus, Seseli tortuosum, Cephalaria leucaniha, Vi— burnum tinus, Bastia latifolia, Orobanche concolor, Aris- tolochia pistolocMa, Mercurialis ambigua, Smilax aspera. Dans les endroits humides, l'on trouve: Androsceum officinale, Lythrum Grœfferi, Lithrum thymifolium, Ana- gallis tenella, Carex extensa, Asphoddus mîcrocarpus. Dans les parties où le sol se désagrège en un sable fin apparoissent diverses espèces psammophales telles que : Mœnchia oclandra, Paronychia cymosa, Asterolinum stel- latum et quelques gracieuses graminées telles que : Aiza