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52         h.S. VENTE DE L*HOTEL BU GOUVERNEMENT

Petitot au dit nom reconnoit avoir reçu et présentement,
réellement et comptant en bonnes espèces ayant cours,
des dits sieurs Prévost des .Marchands et Echevins par
les mains de M8 Pierre Nicolau, receveur des deniers
communs, dons et octrois de cette ville et communauté à
ce présent, dont il se contente et les quitte.
     « Sur la dite rente foncière, de cinq mille livres, le dit
sieur Petitot, au dit nom, délègue par ces présentes celle
de onze cent dix livres pour être payée par les dits
sieurs Prévost des Marchands et Echevins, annuelle-
ment et à perpétuité à compter du dit jour de saint
Jean-Baptiste prochain en l'acquit du dit seigneur de
Villeroy, à l'abé et abaye de l'île Barbe auxquelles elle
est due pour les causes portées en la transaction du.. ..
 . . . reçue par
     « Quant aux trois mille huit cent quatre-vingt-dix livres
 restantes de la dite rente foncière de cinq mille livres,
les dits sieurs Prévost des Marchands et Echevins pro-
mettent pour eux et ez dites qualitez et leurs successeurs
ez dites charges de les faire payer à mon dit seigneur
duc.de Villeroy, ses hoirs et ayants cause sur leurs sim-
ples quittances annuellement en deux payements égaux
de dix-nenf cent quarante-cinq livres chacun, dont le pre-
mier paiement écherra et sera fait le premier janvier pro-
chain, le second, le premier juillet suivant et- ainsi con-
tinué semblable payement de dix-neuf cent quarante-
livres de six mois en six mois à perpétuité.
      « Et d'autant que le dit feu seigneur Maréchal de Vil-
leroy ne fit l'acquisition de la maison de la dite dame
 Pramiral que pour la commodité du public et servir à
l'agrandissement de la sale des spectacles qui étoit dans
le dit hôtel du Gouvernement, ainsi qu'il a été reconnu
 par la délibération consulaire du vingt-trois mars mil