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lyonnais, mais qu'on voudrait voir descendre vers la c y -
maise pour en apprécier la finesse et le mérite ; le baron
Raverat, notre ami, dessinateur habile, homme de lettres
bien connu par ses charmants itinéraires artistiques ;
Vantejoul, fabricant de cachemires aussi chauds, aussi
harmonieux que ceux de l'Orient ; Moret, excellent prati-
cien; Thevii'ier, dessinateur de la maison Dolbeau ; Perret,
l'excellent dessinateur et associé de la maison Lebegue et
Perret ; Vincent et Collongeat, très-bons dessinateurs ;
Faure et Roux, compositeurs hors ligne ; l'infortuné pein-
tre Bontoux qui, victime de l'escroquerie d'un brocanteur
parisien qui lui a volé six tableaux, est, dit-on, devenu
fou Barqui, l'associé actuel de la grande et riche maison
Schulzet Béraud ; (îavin, excellent dessinateur delà mai-
 son Monterrad et Caquet-Vauzel ; MM. Cornueau frères,
 appelés dans une grande maison d'Angleterre; Courtefoy,
 chef d'un important cabinet de dessin ; Favrot frères, fa-
bricants de foulards, l'aîné, président des prud'hommes :
Appian, notre paysagiste lyonnais dont les fusains sont
si poétiques et cent autres dessinateurs remarquables à des
titres divers. Qui pourrait évaluer tout ce que le talent de
tant d'hommes de mérite a valu de richesse à la ville de
Lyon et de réputation légitime à sa grande fabrique? Et
tous ont conservé pour Thierriat, leur professeur, la plus
profonde estime la plus vive affection,.
   Quelle était donc sa méthode d'enseignement? Par
quel moyen est-il arrivé à former tant d'excellents artis-
tes? Puisque cette méthode a été incomprise et systémati-
quement critiquée par quelques-uns, malgré ses éclatants
résultats, quand la manie des réformes devint le prétexte
de sa mise à la retraite, nous allons essayer de l'exposer
ici, afin qu'elle soit jugée par les hommes compétents, les
hommes de valeur et sans préjugé, qui, comme Œdipe,