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LE MANDEMENT DE BÉCHEVELIN SES LIMITES ET SES PAROISSES II Après avoir ainsi déterminé l'étendue du mandement de Béchevelin, je vais essayer d'aborder un autre sujet non moins intéressant et non moins difficile, la recherche de différentes églises <$H y ont été construites à diverses épo- ques. Cette étude ne remontera pas au delà des premières années du xme siècle, les documents que j'ai pu recueillir n'étant pas antérieurs à cette époque. Le mandement de Béchevelin, au point de vue de la juri- diction spirituelle, ne présentait pas moins d'anomalies qu'au point de vue judiciaire. Il faisait primitivement partie de l'archipretré de Meysieu en Dauphine, l'une de ses paroisses avait pour annexe l'église de Villeurbanne qui était en dehors du mandement et cependant une autre de ses églises dépen- dait de l'abbaye d'Ainay et constituait la succursale de la paroisse Saint-Michel de Lyon. En fait le mandement de Béchevelin se trouvait divisé entre deux juridictions spiri- tuelles, l'une lyonnaise, l'autre dauphinoise (1). Cet état de choses ne cessa qu'en 1678 lorsque l'archevêque de Lyon détacha la paroisse de Villeurbanne de celle de la Guillotière et réunit en même temps a celle-ci l'église de la Made- (1) Il ne faut pas se méprendre sur le sens de cette distinction ; on sait que l'archipretré de Meyzieu en Dauphine faisait alors partie lui- même dju diocèse de Lyon.