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                 LES BIBLIOTHÈQUES DE LYON              171
    En classant sa bibliothèque, M. Renard a suivi l'ordre
  habituel.
     D'abord, la Théologie, Sciences et Arts. — L'Ecriture
 sainte et la Liturgie réunissent, dans cette section, 110 nu-
 méros, dont un certain nombre d'une assez grande valeur.
 La Théologie, dans toutes ses divisions, renferme 180 arti-
 cles; les Sciences, 100; les Beaux-Arts, plus de 100.—
 Viennent ensuite les Belles-Lettres, partie la plus riche de
 la collection ; nous y trouvons 50 numéros pour la Linguis-
 tique; les poètes grecs et latins forment 100 articles ; les
 poètes français, depuis le xve siècle jusqu'à nos jours, 400;
 — la poésie dramatique réunie aux romans, environ 300.
 La classe des Facéties est déjà nombreuse; enfin, les col-
 lections d'ouvrages, soit du P. Menestrier, soit de G. Pei-
 gnot, classées à part par M. Renard, sont plus complètes
 que toutes celles qui ont paru en vente jusqu'à ce jour.
    La troisième partie de cette Bibliothèque, la plus four-
 nie, sinon la plus précieuse, est celle de l'Histoire. Elle
 renferme 60 numéros de Géographie et Voyages-; 440 pour
 l'Histoire de France; 110 pour l'Histoire des religions;
 60 pour l'Histoire ancienne. Dans les 440 numéros de
l'Histoire de France, un nombre important est de la créa-
tion de M. Renard. 60 numéros.sur l'Histoire des provinces;
 200 sur l'Histoire lyonnaise. Outre les livres de cette
histoire, M. Renard a réuni les ouvrages de tous genres
 qui intéressent notre pays.
    L'Histoire des pays étrangers comprend 60 numéros;
30 sur l'Art héraldique, même nombre pour l'Archéologie
et pour la Biographie ; enfin 230 articles de Bibliographie ;
c'est une des séries les mieux traitées par M. Renard ; elle
a présenté mêmes de grandes difficultés pour sa formation
en exigeant plus de temps et de patientes recherches que
d'argent. Ce genre dé livres n'est pas, en effet, d'un haut
prix, mais il est d'une indispensable nécessité pour la
connaissance bibliographique, surtout en province où l'on
n'a pas, comme à Paris et à Londres surtout, beaucoup
de livres rares et curieux.
   Telle est cette riche collection. Je voudrais pouvoir lui
consacrer de nombreuses pages, mais, dans un simple
précis historique comme celui que j'écris ici, une plus
longue description ne saurait trouver sa place. D'autres,
après moi, quand ils écriront l'histoire de la Bibliographie
lyonnaise en parleront avec plus de détails et mieux que