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                         THIERRIAT                       479

morte, à la hauteur des meilleurs artistes parisiens en ce
genre ; Ameller , excellent dessinateur avant d'entrer
dans l'armée où il est devenu général de division ; Bost,
fabricant d'ornements d'église ; Geoffray, fabricant de
nouveautés ; Ronze, dessinateur distingué puis fabricant
d'étoffes de goût, décoré ; Molter, dont les riches compo-
sitions aidèrent à la réputation de la maison Furnion ;
Suchet, dessinateur et chef de commerce, associé de la
maison Donat ; Moussy, peintre de fleurs original ; Har-
taud, coloriste des mieux doués, mais qui a dû quitter
l'art pour l'industrie ; Gelot, l'un de nos meilleurs et plus
consciencieux dessinateurs, peintre correct et fin dont nous
avons admiré dernièrement les charmantes compositions
chez notre ancien condisciple, M. Chazière; Péalat, dessi-
nateur plein de facilité et riche fabricant ; Joseph Molet,
notre ami regretté, mort à vingt-deux ans, en 1839, mais
dont les premières œuvres annonçaient déjà un grand
artiste qui aurait fait honneur à la ville de Lyon ; Chabal-
Dussurgey, peintre plein de talent, directeur actuel des
Gobelins, décoré; Baileet Gallet, morts trop jeunes comme
Joseph Molet, mais qui ont laissé des œuvres pleines de
fraîcheur et de charme, ainsi qu'on peut le voir dans n o -
tre galerie des peintres lyonnais; Hodieux et Boiron, des-
sinateurs ; Pain, fabricant de châles ; Clugnet, peintre et
fabricant ; Hébert, aux compositions fraîches comme la
nature, premier prix de peinture en 1844, mais injuste-
ment privé de la médaille d'or, par suite d'une cabale
contre la classe de fleurs, ainsi qu'il sera expliqué plus
loin ; Charpine et Payet, dessinateurs habiles ; Dubost. fa-
bricant plein de goût ; Coizet, dessinateur et peintre des
mieux doués, que la mort vient de frapper, le 13 mai der-
nier ; Sury, dont le charmant tableau du jeune homme et
de la jeune fille, figure dans notre galerie des peintres