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BÉCHEVELIN 115 Saint-Louis (1). Puis venait la chapelle des Pénitents du Confalon de la Guillotière, érigée d'abord dans l'ancienne église de Notre-Dame-de-Grâce. Cette confrérie, lors de la démolition, s'installa dans une maison du chemin de la Table-Ronde, plus tard rue d'Ossaris, et actuellement Grande-Rue-de-la-Guillotière, 199, maison Forest, où elle se ménagea une chapelle (2). On comptait encore : la cha- pelle de l'ancienne, léproserie de Saint-Lazare et celle de l'hôpital des Passants, sans parler de certains oratoires par- ticuliers tels que la chapelle de la Part-Dieu, celle du château de ia Motte, etc. A cette énumération, il convient d'ajouter l'oratoire de Bé- chevelin (3), chapelle d'un genre tout particulier, mais auquel son vocable et son origine donnent une certaine impor- tance. Il paraît qu'après son abandon, l'église de Bécheve- lin continua a être l'objet de la dévotion populaire, et que, même après son entière destruction, son souvenir survécut, et pour suppléer à la disparition de l'édifice vénéré, on établit sur un point plus rapproché des habitations, à l'angle (1) Notre-Dame est le vocable de l'ancienne paroisse , Saint- Louis rappelle celui de la chapelle du couvent. C'est par erreur que tous les historiens de la Guillotière ont donné Saint-Michel pour pa- tron à l'église paroissiale, ils l'ont confondue avec Saint-Michel d'Ai- nay dont la Madeleine était la succursale. (2) C'est également à M. Reynard que je dois la connaissance de cet emplacement qu'il a pris la peine de rechercher à l'aide des don- nées sommaires que je lui avais fournies. (3) D'après les termes de l'ordonnance de Camille de Neuville, l'église de Béchevelin était sous le vocable de Saint-Jean et non de Notre-Dame. M. Paul Saint-Olive, dans sa notice (toc. cit., p. 509), mentionne également la même particularité, d'après un manuscrit de la fin du siècle dernier.