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436                   MAURICE SIMONNET.

étaient avides, à citer et à louer la poésie libre, aisée,
éloquente du poète qui n'avait eu que le second prix.
    En 1864, il publia : Le Vœu breton, poésie in-8, 8 pp.;
histoire touchante et bien connue d'un zouave, qui se fit
trappiste, à la suite d'un vœu solennel fait dans les tran-
chées de Sébastopol.
    Outre les pièces de vers qu'il semait comme des perles
sur son chemin, voici les œuvres en prose qu'il a données
en quelques années à la Revue du Lyonnais et qu'il a en-
 suite publiées à part :
    Etude sur la crémation, Lyon 1857, in-8, 16 pp.
    Essai sur les destinées de la poésie, Lyon 1864, in-8,
 24 pp.
    Considération sur la noblesse en France, Lyon 1864,
 in-8, 48 pp.
    Dans cette étude sérieuse, l'auteur répondant à ce besoin si
 impérieux d'honneurs et de distinctions qui dévore les Fran-
 çais de toutes classes, semble vouloir reconstituer la no-
 blesse en lui donnant pour base le sacrifice et en l'élevant
 par les services qu'elle rendrait. On peut combattre cette
 opinion et au besoin la repousser, mais l'auteur la présente
 d'une manière si séduisante que, du moins, on ne peut
  s'empêcher de sympathiser avec l'auteur.
     Etude sur l'esthétique de la guerre, Lyon 1864, in-8,
  24 pp.
     Tout en gémissant sur les horreurs de la guerre, Si-
  monnet croit qu'un peuple trop longtemps en paix s'endort,
  s'affaise et s'abâtardit ; que la guerre est nécessaire pour
 relever le moral des hommes et retremper les caractères.
  Un peuple trop longtemps en paix disparaît à la première
  secousse, l'histoire en donne des exemples douloureux.
     Deux itinéraires dans les Alpes. Lyon 1864, in-8, 64 pp.
     Maurice avait visité l'Italie et il avait écrit ses observa-
  tions et ses souvenirs. Ces études, croyons-nous, n'ont
  pas été imprimées. Qn peut le regretter. Ses deux voyages
  dans les Alpes en compagnie de quelques amis sont, comme