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PREMIÈRE TRADUCTION FRANÇAISE DES ÉPITRES D'ANGE POLITIEN Et de ses contemporains illustres UN CHANOINE DE SAINT-PACL DE LTON, EN 1 6 8 2 SUITE (1). \ Il me reste à parler maintenant des éditions les plus importantes des œuvres latines d'Ange Politien, et spé- cialement de celle dont je me suis servi pour ma traduc- tion. Dans la suite de cette étude bibliographique, je vais retrouver encore des savants qui ont honoré Lyon dès les premiers temps de la Renaissance des Lettres, et relié ses traditions à celles des écoles italiennes. Le P. de Colonia, en rattachant le rétablissement des sciences à Lyon, à l'état florissant où s'y trouvèrent l'im- primerie et la librairie dans les xve et xvie siècles, dit avec raison : « C'est là un fait intéressant et domestique, un fait qui n'est point étranger à notre objet principal, puis- qu'il regarde directement la littérature; et, par conséquent, il demande dé nous quelques éclaircissements (2). » Qu'il me soit permis de dire qu'il regarde plus directe- ment mon sujet que celui du P. de Colonia, comme on va facilement en juger. Au nombre des imprimeurs célèbres qui vinrent établir' à Lyon l'art nouveau destiné à faire renaître, dans notre (1) Voir la livraison de mars 1873. (2) Histoire littéraire de Lyon, par le P. de Colonia. Lyon, 1730, t. II, p. 586.