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304 BIBLIOGRAPHIE. fort loin de la perfection relative à laquelle il est permis d'aspirer, cependant il a fallu bien des siècles pour arriver au point où nous sommes : tant le bien est lent à produire ses fruits dans le monde 1 » Nous n'ajouterons rien à cette éloquente conclusion. Souhai- tons seulement que la religion divine, d'où émanent ces nobles sentiments, ne s'affaiblisse jamais dans les cœurs. Il y a malheu- reusement des gens qui la haïssent, qu> la calomnient, qui cher- chent à la chasser de nos sociéiés modernes dont elle est l'âme et la vie. Ils se croient ou du moins ils se proclament le progrès. Le travail de M. Pétrequin vient à propos pour montrer, sur un point particulier, que l'application de leurs doclrines, si jamais elles venaient à triompher, serait le retour à la barbarie. <. , H. IllGNAUD. OBITUAIRE DE SAINT-THOMAS EN FOREZ, SUIVI DE L'HISTOIRE DE CE PRIEURÉ, par L.-Pierre GRAS, secrétaire de la Diana. L'auteur de l'Obituaire est déjà connu dans notre contrée par plusieurs publications qui ont pris place dans toutes les bi- bliothèques foréziennes. Il appartient à cette école nouvelle de savants qui s'applique à rétablir l'histoire de notre province, en remontant aux sources authentiques, et en dédaignant les fantaisies de la pure imagination. La Revue forézienne qui, nous l'espérons, reprendra bientôt, en renaissant, le rang qu'elle avait conquis dans la presse provinciale, a publié, sous la direction de notre compatriote, de nombreuses pièces qui toutes intéressent, à un haut degré, notre pays. L'Obituaire de Saint-Thomas y aurait certainement pris place. La disparition de la Revue nous a valu une publication séparée et peut-être aussi lès développements qu'ont pris, sous la plume de l'auteur, les études accessoires de la publication principale. Au lieu d'un texte savamment restitué et de notes généalogiques, nous avons une étude complète qui, en dehors du vieux néerologe, contient des détails remplis de