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Q4%CHE0L0GIE LES FOUILLES DU TUMULUS DE MACHEZAL (Loire). Dans le numéro du mois de décembre 1863, de la Bévue du Lyonnais, je signalais à l'attention des archéologues l'existence d'un tumulus celtique, au sommet de Ja montagne de Tarare, à 11 kilomètres de cette ville, et sur le territoire de la commune de Machezal, dans les termes suivants : « Ce monticule formé d'un amas de terre et de pierres rou- lées est situé à peu de distance des limites des départements du Rhône et de la Loire, entre les hameaux de la Chapelle (1) et de Pin-Bouchain et à 500 mètres environ de la route de Lyon à Paris par le Bourbonnais. « La forme parfaitement conique de cette éminence, l'ab- sence de rochers dans les éléments qui la composent, sa situa- tion sur le penchant d'une colline et non loin d'un ruisseau, tout porte à croire qu'elle est bien l'œuvre des hommes. Et cette opinion acquiert encore un degré de certitude de plus, en i présence d'une dépression, assez peu naturelle du terrain, que l'on remarque tout près de là , et qui semble indiquer l'endroit (1) La'Chapelle de Sienne. — Ce hameau, compris autrefois dans les limites du Beaujolais, dépend de trois communes (Jonx, les Sauvages et Machezal). C'est là qu'à son retour de Provence, en t536, François Ie* rencontra Jacques V, roi d'Ecosse, qui venait lui demander la main de Madeleine de France, sa fille aînée. Ce mariage fut eélébré le 1 e r janvier 1537. (Martin du Bellay. Mémoires, p. 431. — De Serres, Invent, de > France, III, p." 996.)