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                 HÔPITAL DE LA QUARANTAINE.                247

 quoique sommaires. « Plus est deu à Jehan.Bachelard du
 Brouillard, pour avoir gardé la porte de Belleville, à la
 première année de la peste que fust l'an 1520, pour deux
 moys. .                  . .•                         30 sols.
    « Plus est deu à Thiennet Montbellet, pour avoir gardé la
 porte de Fayette, durant l'espace d'une année, appoincté
 avec luy à . .                                        5 livres.
    « PlusestdeuàLéonardPoyet, charpentier, pour comptes .
 faiets avec luy le 6 de janvier 1523, tant pour avoir faict
 les cabanes au pont de Pont-Bechet, les barrières de, la
 porte de Fayette, le pont de la porte d'Anse et la tour de la
 porte des Cordeliers ; et lui est deu, pour fin de compte, la
 somme de                    . . 64 livres, 19 sols, 3 deniers.
   « Plus est deu à Philibert Duperray, pour reste de la garde
 de deux moys que feu son père garda la porte de Belleville
pour les pestifereux; rabattu,'» quatre sols cinq deniers qu'il
devoit, luy est deu de reste                25 sols 7 deniers.
   « Plus est deu à Barthélémy de Sarmoise, pour avoir gardé
la porte de Belleville l'espace de cinq sepmaines pour les
pestifereux ; luy a esté promis . . . 18 sols 9 deniers. »
   Le premier article de ce compté nous apprend que l'épi-
démie a débute en l'année 1320 et s'est r prolongée, sans
doute avec des alternatives de déclin et d'activité, comme
il arriva dans les épidémies subséquentes, jusque dans
l'année 1523, où elle paraît avoir eu sa plus grande inten-
sité avant de disparaître tout à fait. Cette dernière conjec-*
ture est d'autant plus probable que, vers la même époque,
une épidémie terrible et subite éclatait à Trévoux et forçait
les officiers de justice à transporter précipitamment leur
tribunal à Beauregard.
   D'après des documents puisés par M. Jules Baux dans
les archives de la commune de Bourg, la peste régna éga-
lement dans cette ville de 1521 à 1524.
   En juin 1522, les syndflcs ayant appris, qu'à la suite de
dévotions faites à Notre-Dame, la peste avait subitement
cessé en Italie, à Saragosse et à Toulouse, arrêtèrent qu'on