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498 PROBLÈME D'ARCHÉOLOGIE Ainsi que je l'ai dit, derrière la maison n° 20, et à la hauteur d'une rampe, on rencontre une cour oblongue, bordée du côté de la colline par une construction qui n'est qu'un véritable hangar. En face de l'escalier qui donne accès dans cette cour, on remarque, au centre de ce hangar, l'ouverture d'un caveau à plein cintre, dont voici la mesure : largeur de l'entrée et de l'intérieur 2m 27 ; profondeur 3 m 57 ; ce qui donne une surface de 8m 10. La hauteur totale, y compris le rayon du cintre, est de 2m 88. Cet intérieur, adossé contre la colline, n'a aucune autre ouverture que celle de son entrée, et se termine par un mur vertical. Au milieu se trouve un pilastre qui soutient la voûte ; mais qui sert simplement de division à deux cabinels d'aisances placés dans ce caveau, que je soupçonne avoir été l'oratoire ac- compagnant la recluserie do Saint-Epipoy. Cet établissement, destiné aujourd'hui ad slercoreas sordes semble confirmer l'opi- nion, douteuse il est vrai, que j'émets sur son ancienne desti- nation : en effet, le reclus renfermé dans la cellule qui joignait la petite chapelle ou l'oratoire, devait nécessairement avoir près de lui le moyen de donner écoulement à certaines matières intes- tines, qui ne pouvaient pas s'accumuler dans son étroite prison. On aura donc ensuite profité naturellement de cet antique et indispensable exutoire, pour l'approprier aux besoins des nou- veaux habitants, successeurs des reclus. Ce qui semble assigner une assez haute antiquité à cette es- pèce de caveau, c'est un cippe romain d'un mètre de hauteur, encastré dans le montant qui supporte un des côtés de l'entrée, à droite de l'observateur, et dont la base encore visible repose sur le sol actuel, ta construction qui accompagne ce caveau, et que j'ai qualifiée de hangar, n'a aucun caractère et remonte probablement à une époque postérieure aux recluseries. En effet, la chapelle de Saint-Epipoy avait été fortement endomma- gée pendant les troubles de 1502, et elle fut restaurée, en 1583, pour servir à & l'habitation et demeure d'un paouvre hermitte, » (Invent, des arch. comm.)je ferai remarquer qu'ici le mot reclus est remplacé par ermite; ce qui semble indiquer une modifica- *