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100 LES BEAUX-ARTS A LYON.
de Spartacus (1); elle fut exposée à Paris en 1827 en
même temps qu'une délicate figure nommée Amaryllis.
En 4831, parut la Jeune fille au chevreau; en 1833, l'Ath-
lète Astydamas, groupe colossal ; en 1834, la Siesta, re-
marquable par la délicatesse des chairs.
On cite encore de lui l'abbé Suger et le Régent exécutés
pour Versailles, Cincinnatus qui est aux Tuileries, une
statue équestre de Jeanne d'Arc qui est à Orléans.
Foyatier était membre de l'Institut lorsqu'il mourut.
Le Musée de Lyon a une étude de Bacchante signée
de 1835, une reproduction de la délicieuse idylle la Jeune
fille au chevreau ; enfin le buste de Louise Labè qui fut
exposé en 1828, et le buste de Lemot.
Une grande habileté d'exécution assurait à Foyatier le
succès dès qu'il travaillait le nu ; il ne réussissait pas les
personnages drapés, comme on peut en juger par la statue
de Jacquard, élevée place Sathonay, et par celle du major
Martin que l'Administration lui avait également confiée.
Vietty (2) (Jean-Baptiste), né à Amplepuis en 1787,
mort à Lyon en 4842.
Erudit, archéologue et en même 'temps artiste, Vietty
a gaspillé ses belles facultés dans une vie pleine d'agi-
tation ; il avait successivement étudié la peinture sous
Hennequin à Paris, la sculpture avec Chinard à Lyon.
Obligé d'entrer au collège de Eoanne comme professeur
de dessin afin de gagner sa vie, il écrivait en 4842 : « La
(1) On assure que Foyatier ne songeait pas le moins du monde Ã
Spartacus, et que ce fut un de ses amis qui baptisa l'étude qu'il avait
faite : cela n'ôte rien au mérite de l'exécution. La statue en marbre
de Spartacus n'a été exposée qu'en 1831, c'est le modèle en plâtre
seulement qui parut en 1827.
(2) Revue du Lyonnais, 1842.