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82                          POÉSIE.

          L'Orient répandait sur elle
          Tous ses parfums, toutes ses fleurs,
          Conviant la vague rebelle,
          A cette fête des couleurs.


          Et la mer, à son tour charmée, ,
          Pour la garder des vents de feu,
          Entourait la ville embaumée
          De son immense nimbe bleu.
                                         Hugues BERTHIN.




                     L'ARCHÉOLOGUE.

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                                       A M. Lacroix, archiviste du
                                         département de la Drôme.



     O vous qui devenez un Mécène à Valence,
     Le pays vous devra de la reconnaissance
     Pour vos doctes travaux et vos nobles élans ;
     Erudit, vous avez encouragé ma lyre,
     Et c'est ce souvenir qui maintenant m'inspire
     Quelques accents naïfs, sincères, mais tremblants.

     Le pauvre oiseau chanteur trouble votre silence,
     Ce beau silence d'or précieux aux savants,
     Êtres favonsés qui cherchent la science
     Comme nous cherchons, nous, la musique des vents,
     Les fleurs au doux parfum, la riante verdure,
     Les coteaux ravissants que baigne le soleil,
     Tous les charmants attraits de la belle nature,
     Dont le cadre superbe est l'horizon vermeil.

     Mais vous, Archéologue, oh ! vous êtes poète,
     Quand vous rajeunissez des souvenirs lointains,