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60                 NOTICE SUR M. i/ABBÉ JOUVE.


                       OEUVRES MUSICALES.
   23. Première messe à trots parties, avec accompagnement
d'orchestre ou Morgue, dédiée à l'Institut Catholique de Lyon. —
Lyon, veuve Ayné, 1843. — In-4 oblong.
   Idem, 2° édition. Paris, E. Bepos, 1861.
   « On a chanté dernièrement cette messe à Lyon, disait la
Province du 3 mars 1843, dans une réunion particulière, et tous
les auditeurs s'accordent à louer cette œuvre remarquable. « La
messe de M. Jouve, ajoute la même feuille, est simple ; les chants
en sont faciles et expressifs, parfaitement en rapport avec le
genre. Nous ne doutons pas qu'elle n'ait un succès brillant. »
   Cette conjecture s'est pleinement réalisée ; exécutée d'abord,
le 2(> novembre 1843, à Lyon, par les soins de l'Institut catholi-
que et de îa Société de Saint-Vincent-de-Paul de cette ville, la
messe en ut de M. Jouve se répandit bien vite dans les principales
villes de France et de l'étranger, notamment à Paris et à Munich,
où elle fut chantée en.présence de la cour de Bavière. Aussi M.
Sain d'Arod ne faisait-il que constater un fait, lorsqu'il écrivait,
quinze ans après : « Cette composition, qui doit son succès à
 son mérite musical d'abord, et ensuite aux convenances de son
 style, à l'observation rigoureuse de la prosodie du texte sacré, si
 souvent maltraité parles musiciens, s'était rapidement répandue
 dans toutes les chapelles et dans tous les établissements reli-
 gieux de nos contrées. » [Courrier de Lyon, 22 février 1859.) —
 Voir sur son exécution à Lyon, F Union des Provinces du 27 no-
 vembre 1843 ; à Auxerre, la Constitution, journal de l'Yonne, du
11 août 1863 (2); à New-York, la Paroisse du 15 juillet 1861,
 p. 184, etc.
   24. Deuxième messe en ré, à trois voix égales (sopranos, ténors
et basses), avec accompagnement d'orgue. — Paris, Benoît, 1835. „
in-4 oblong.
fois avec sa naïveté ordinaire : Quand je prêche mon sermon sur la résur-
rection des corps, les plus grandes cathédrales ne suffisent pas à contenir
l'auditoire.
   (1) C'csl une lettre de M. le chanoine Jouve, remerciant M. Méry, di-