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                    NOTICE SUR M. L'ABBÉ JOUVE.                       89
une lettre anonyme adressée à l'auteur de la Statistique monu-
mentale de la Drame (n° du 27 mars 1868); on y trouve cette
phrase significative, qui qualifie en même temps le ton de son
interlocuteur (1) : « Moins pressé et moins bruyant qu'un au-
tre critique, à qui je n'ai pas dit mon dernier mot...; » 2° Une
Notice sur Véglise paroissiale de Charols (10-11 août 1868), et
une aatre sur le Chœur de l'église paroissiale de Saint-Vallier
(4 juin 1870). Il avait aussi recueilli des notes sur les églises
d'AUxan, de Pont-de-Barret, de Châteauneuf-du-Rhône, sur les
remparts 'Sarrazins de Rac, etc.
   22. Troisième Congrès général des catholiques à Malines
(Belgique). Septembre 1867. Discours sur l'hypocrisie du vo-
cabulaire libéral et révolutionnaire, par M. l'abbé Jouve, cha-
noine de Valence et membre de plusieurs sociétés savantes. —
ValenGe, imprimerie et lithographie Jules Céas et fils 1871.
(40 pp. in-8). — La même brochure contient les pièces sui-
vantes, qui ne sont pas mentionnées dans le titre : Congrès
scientifique de France tenu à Troyes en 1864. Allocution de
M. le chanoine Jouve, vice-président, audit congrès, dans la
séance de l'Hôtel'de-Ville du S août, touchant la question de
l'enseignement primaire, posée dans le programme du congrès
{p. 32) ; et Fragment et conclusion d'un sermon sur la Résurrec-
tion de la chair, prononcé par le même dans la cathédrale de
 Valence, le saint jour de Pâques 1871. (p. 36) (2).

   (!) L'auteur de cette lettre est un archéologue de mérite qui vit ignoré
dans notre ville, et qu'il nous serait facile de nommer, si nous ne crai-
gnions de blesser sa modestie. Il a livré au publicune Notice historique et ar-
chéologique sur l'ancienne chapelle de Notre-Dame du Cliemin, à Serrigny,
près Beaune {diocèse de Dijon).—Paris, Didron, 1865. (broch. de 55 pp.
et 3 lith. in-8). La réponse de M. l'abbé Jouve à celte lettre fait vivement
regretter que celle-ci n'ait pas été publiée ; elle renfermait des observa-
tions fort judicieuses et pleines d'intérêt sur la Statistique monumentale,
formulées avec un ton de modestie qui les fit accepter avec plaisir par le
trop susceptible auteur.
   (2) M. l'abbé Jouve aimait à traiter ce sujet dans ses sermons et dans ses
écrits. C'est ainsi que nous trouvons sous son nom. dans l'Ami des familles
(t. VII, p. 411), un article sur la Résurrection des corps. Il disait quelque-