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NOTICE S R M. Ã/ABBÉ JOUVE. U 88 chez Blériot, libraire-éditeur, rue Bonaparte, 25, et Comptoir de la librairie de Province, rue Jacob, 8. (Valence, imprimerie J. Marc-Aure', 1860.) Broch. de 88 pp. in-8°. « Partageant pleinement les idées développées par M. Dulac et dom Guéranger, poursuit l'éminent critique que nous aimons à citer, M. Jouve démontre, dans cette brochure, la nécessité de revenir au bréviaire romain pour rétablir l'unité liturgique, et après avoir tracé un tableau très-curieux de l'anarchie qui ré- gnait encore il y a trente ans, il indique les progrès qu'a déjà faits l'unité, et ceux qui lui restent à accomplir; puis il arrive à la question du plain-chant, question sur laquelle personne peut- être n'est plus compétent que lui, quoique la solution qu'il pro- pose me paraisse devoir être difficilement adoptée (1). » 14. Esthétique chrétienne. Musique. Style libre ou idéal. De son emploi dans la composition des messes, psaumes, motets et autres textes liturgiques; par M. l'abbé Jouve, chanoine de Valence, membre de l'Institut des provinces, etc., etc. Extrait du journal la Maîtrise. — Paris, typographie Charles de Mourgues frères, 1859. Broch, de 45 pp. in-8° M. le chanoine Jouve attaque dans cette brochure la déplorable tendance des compositeurs modernes à introduire le style d'opé- ra dans la musique religieuse; aussi a-t-il, dans le cours de sa dissertation, des paroles sévères à l'endroit de plusieurs d'entre eux ; Pergolèse et Lesueur entre autres n'y sont pas épargnés. Ces appréciations n'étaient point de nature à plaire à la plupart de nos dilettanti profanes ; M. Elwart, professeur d'harmonie au Conservatoire de Paris, adressa à l'auteur, dans l'Univers musical du 1OT mars 1839, un article de polémique sous ce titre original: Lettre adressée de l'autre monde par J.-B. Pergolèse à W. l'abbé Jouve, auteur d'articles sur l'Esthétique musicale. Le chanoine de Valence opposa à cette missive d'outre-tombe une vigoureuse réplique, qui remit son adversaire sur le pied d'un simple mor- tel encore en vie. Pour des motifs que l'on peut aisément devi- ner, la réponse de M. Jouve fut ajournée, par le rédacteur de la (1} Ant. Macé, ibidem, p. 31.