Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                          410
Que les noms tous fangeux de mainte courtisane,
Martyrologe impur et croissant chaque jour ;



Et sentir sa misère, et gémir, et comprendre
Que l'on n'a plus d'espoir où. l'on puisse se prendre,
Est-ce là vivre, ô ciel ! et connaître l'amour?




      SOUVENIRS DU CHALET.

        Malgré le fracas de la ville,
        Non, jo ne saurais t'oublier,
        Humble châlot, séjour tranquille,
        Ton souvenir est un asile
        Où j'aime à me réfugier.


        En vain, sur de lointaines rives
        La vague du temps m'a poussé :
        Dans mon amo que tu captives,
        Jamais de tes beautés naïves
        Un seul trait ne s'est effacé.


        Sur le penchant do la colline,
        Mon regard épris t'aperçoit,