Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                  411
Avec ton rempart d'aubépine
Et le vieux noyer qui s'incline,
Pour protéger ton frêle toit.



Je vois l'étroit sentier qui mène,
En serpentant, jusqu'à ton seuil,
A tes pieds humblement se traîne,
Et puis, vers la forêt prochaine,
S'échappe et disparaît à l'œil.



Je vois, aux premiers feux de l'aube,
Sur ton front l'humide vapeur
Flotter comme une blanche robe :
Ainsi la beauté se dérobe
Sous le voile de la pudeur.




J'entends encor lo vent d'automne
Gémir au sein des bois jaunis,
Les dépouiller de leur couronne,
Au cri plaintif et monotone
Des ramiers tremblants dans leurs nids.




Je te vois mollement descendre
La pente où j'ai creusé ton cours,