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s:', G père, ses neveux , sa nièce , ont tenu la brosse , mais aucun d'eux n'a eu sa réputation. Son grand-père était un de ces ar- tistes flamands auxquels la peinture doit quelques progrès. Il était établi à Malines , où il peignait sur verre des sujets religieux pour les églises. Stella est né à Lyon le 24 septembre 1596. Il était fils de François Stella et de Claudine Masso, fille d'un notaire del'Arbresle. Il n'avait que neuf ans lorsqu'il perdit son p è r e , mais son goût pour la peinture s'était déjà déclaré. Alors, plus qu'aujourd'hui, il était obligatoire, pour un jeune artiste, de courir en Italie aussitôt que sa patrie ne lui laissait rien à admirer. L'Italie, l'Italie était la terre promise, le paradis des arts ; le mot Italie était inséparable des projets de grandeur et de fortune; quelquefois il tenait lieu de tout. Du pain et de l'eau pour le corps ; mais pour l'ame, pour l'imagination, pour le génie naissant de l'artiste, il fallait la vue des statues, des bas-reliefs, des arcs-de-triomphe, des tableaux qu'on ad- mire toujours en Italie, et à Rome en particulier. Aussi, nul peintre, je ne dis pas nul musicien, car il n'y en avait pas du temps de Stella, nul peintre, dis-je, eût osé ne pas alljr en Italie. Stella n'avait pas vingt ans que son cœur bondissait au nom de l'Italie, de Raphaël, de Michel-Ange et de tant d'au- tres non moins renommés. Elevé à Lyon, il ne connaissait pas encore les travaux de Fontainebleau. C'est en 1616 qu'il quitta Lyon pour l'Italie. Il voulut voir Florence. Florence était, lorsqu'il y arriva, dans la joie et les plai- sirs ; les bords de l'Arno étaient sillonnés en tous sens par des barques pavoisées, les places publiques étaient cou- vertes de nobles seigneurs et de belles dames invitées à assister aux fêles superbes données par Corne de Médicis pour célébrer les noces de son fils Ferdinand I I . Le Duc avait attiré à Florence tout un peuple d'Artistes. Les palais, les galeries, les places publiques s'embellisaient de leurs t r a - vaux ; car le duc, en vrai Médicis, aimait le luxe, la splen-