Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                    UN FRAKC-LYONKAIS                      391

son prieuré, de sa propre volonté, a approuvé, ratifié et
promis de faire ratifier et approuver par les religieuses de
son couvent, a juré sur les saints Evangiles, sous l'obligation
de tous et chacun de ses biens et de ceux de son couvent,
meubles, immeubles, présents et à venir quelconques, de
ne contrevenir en rien-contre le prononcé, les déclarations,
règlements ci-dessus énoncés, ni par un autre ou par
d'autres, ni de fait ni en paroles, mais de tenir pour
agréable et rectifié chacune des choses dites ci-dessus,
écrites, déclarées, réglées et stables. »
   L'année suivante, le vendredi, veille de la fête de saint
Laurent, les membres du chapitre de Lyon, rassemblés au
sonde la cloche, à la manière accoutumée, promirent, pour
eux et pour leurs successeurs, d'exécuter fidèlement et dans
leur teneur tous et chacun des articles qui les concernent
relativement aux religieuses de la Bruyère. Suivent les signa-
tures des témoins pour les chanoines et des témoins repré-
sentant-la ratification des dames de la Bruyère. L'extrait de
cette pièce porte la signature du notaire Renaud, d'Anse,
en 1727 à qui l'avait présenté dame de Phélines, prieure de
la Bruyère.

   Sous le gouvernement de la même prieure, relativement
à la question de la juridiction, nous lisons dans la Topogra-
phie du département de l'Ain, le fait suivant :

    « Les religieuses de la Bruyère trop faibles pour résister
aux vexations de leurs quelques vassaux, s'associèrent le
 13 octobre 1375, Humbert, sire de Thoire et de Villars,
seigneur de Trévoux ; réclamations des comtes cha-
noines de Lyon pour violation de leurs droits et appel à
l'archevêque dé Lyon qui jette l'interdit sur le monastère
 et excommunie les religieuses. Soumission des religieuses,
le 21 avril 1379. »