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                    EN   FRANC-LYOÃŽNNAIS                   383

reconnaît l'abbé d'Ambronay comme le supérieur auquel
elle doit obéissance.

    « Nous, Jean-Pierre d'Ambronay, officiai de Lyon, faisons
 connaître à tous ceux qui les présentes lettres verront que,
 en présence de notre procureur, à scavoir : Jean de Gedale-
rino, clerc juré de notre Cour, par nous député, présents
sieurs Guillaume de Lissieu et Guillaume de Chiel, chevaliers,
Clémence de Vassalieu, Simone de Molon, Isabelle de
Lissieu, religieuses du prieuré de la Bruyère, près d'Anse,
diccèse de Lyon, témoins à ce enquis et requis, consti-
tuée Dame Jacquete, prieure du prieuré de la Bruyère, en
présence du susdit procureur et des témoins susnommés,
dans la maison du sieur d'Ambronay, sise à Lyon, entre
les deux eaux, dans la grande salle de la dite maison
d'Ambronay à Lyon, le lundi après la fête de sainte Lucie
de Tannée MCC LXVII, la dite Jacquete, du conseil et du
consentement de son monastère à ce spécialement convo-
qué, a fait l'obéissance canonique au Révérend Père
en Jésus-Christ, seigneur Guillaume, par la grâce de
Dieu, élu et confirmé abbé d'Ambronay, en son nom et
au nom de son monastère d'Ambronay, comme supérieur
immédiat, visiteur, correcteur de la prieure, lieux et reli-
gieuses du dit prieuré, chef et membres en général et en
particulier.
   « Il faut savoir que ce n'est ni l'intention du seigneur
élu ni de la dite prieure, comme ils l'affirment en présence
de notre procureur et dés témoins susnommés, qu'à raison
de cette obéissance que la dite prieure a faite, au lieu
susdit, à Lyon, qu'il puisse être porté préjudice à la prieure
et aux prieures qui lui succéderont dans le dit prieuré, ni
au seigneur élu et à ses successeurs, comme ils l'affirment