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L'ÉGLISE ET LA COMMANDERIE DE SAINT-GEORGES él saint Georges (2), qui devint, plus tard, le patron de l'église elle-même. Réunie, au commencement du xive siècle à la Com- manderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, cette église garda néanmoins son titre d'église paroissiale. Son clergé se composait d'un prieur-curé et de quatre prêtres chape- lains, dont l'un avait le titre de doyen et un autre celui de syndic. L'hôpital de Saint-Laurent, à la Quarantaine, fut placé sous sa dépendance en 1504, la chapelle de Saint- Roch, à Choulans, en 1629 et le monastère des Dames re- ligieuses du Verbe Incarné, en 1655. Sept confréries ou associations pieuses y possédaient chacune une chapelle pour y tenir leurs réunions, et c'est dans Tune de ces cha- pelles que la famille de Langes, alliée aux Bellièvre, avait sa sépulture. Enfin, le Chapitre de l'église primatiale de Saint-Jean avait la coutume d'aller chanter, chaque année, dans cette église, les secondes Vêpres de Sainte-Eulalie, dont la fête se célèbre le ro décembre. Et c'est, sans doute, en souvenir de cet antique usage, que, jusqu'à nos jours, le clergé métropolitain s'est rendu en procession à Saint- Georges, le dimanche des Rameaux, pour y faire la béné- diction des palmes (3). L'ancienne église n'avait de remarquable que son sanc- (2) In eadem civitate alias restauravi ecclesias. Unam quidem in ho- norera sancte Eulalie, ubi fuit monasterium puellarum in honore sancti Georgii, quam de novo operui et ex parte macherias ejus de fundamentis erexi. (Mazures de Thh-Barbe. Supplément. Epistola Leydradi. Circa 807. — V. Colonia. Hist. HUèr. de Lyon. II. p. 8s). (3) Léopold Niepce, Le grand prieuré d'Auvergne, p. 109 et s. — Meynis. Les anciennes églises de Lyon, p. r2o. — Almanach histor, de Lyon de ij$S, p. 32.