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360            SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE DE LYON.

correspondants et de vos relations avec les Sociétés
vouées comme la vôtre au culte des lettres, des scien-
ces et des arts.

                           III.

   Après une trop longue interruption, la Société litté-
raire a pu heureusement reprendre la publication de ses
travaux.Il est regrettable que diverses circonstances aient
retardé jusqu'au mois d'août l'impression du volume de
1862.Espérons qu'il n'en sera pas de même cette année.
   La publication de ce volume a eu pour premier ré-
sultat la manifestation de l'activité et des ressources in-
tellectuelles de notre Compagnie. Aussi, depuis son
apparition, avons-nous reçu un grand nombre de com-
munications émanées de diverses Sociétés savantes,
parmi lesquelles je citerai les Académies de Màcon et
d'Arras, les Sociétés académiques de Meaux , de Blois,
de Montbéliard et de la Lozère, la Société de l'Union des
Arts de Marseille, celle des antiquaires de Normandie^
les Sociétés agricoles, littéraires et scientifiques du Ni-
vernais, de Lille, de Poligny, de Béthune.
    Ces relations, Messieurs, sont précieuses à plus d'un
titre; sans parler de leur importance honorifique et du
rang que nous prendrons désormais clans ce noble con-
grès de l'intelligence, rien n'est plus capable de stimuler
l'ardeur et d'entretenir l'émulation que cet échange ré-
ciproque et toujours bienveillant des travaux scientifi-
ques ou des oeuvres littéraires.
    Ces rapports constituent un véritable concours dont
le progrès intellectuel et moral du pays est le but res-