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62 ÉPIGRAPH1E LYONNAISE. sible de lire deux pages de cet ouvrage, dont cependant le sujet m'intéressait a un haut degré. Chirat retira son ma- nuscrit dont je n'entendis plus parler pendant dix ans. Au mois d'août dernier, la veuve de Chirat, mort depuis quelques semaines, me consulta sur le parti qu'elle pouvait tirer du Musée lapidaire ; ma réponse ne fut pas satisfaisante; Mmc Chirat, de son propre mouvement, fit don à la Biblio- thèque de la ville du manuscrit du Musée lapidaire, de deux copies moins complètes du même travail avec des différen- ces et d'une grande quantité de cuivres gravés. Le Musée lapidaire est un volume in-folio de deux cent quatre-vingt-seize pages , écrites en entier de la main d'Ar- taud, en parfait état et prêtes pour l'impression. Un discours préliminaire précède la description en soixante-quatre cha- pitres du Musée ; Artaud commence par la première arcade a gauche en entrant sous les portiques , et poursuit son voyage archéologique jusqu'à la dernière : il prend chaque arcade en particulier, et fait connaître les objets divers qui y sont réunis, inscriptions, statuettes, urnes, etc. Une note sur le feuillet de garde annonce les intentions de l'au- teur : « Ce Musée lapidaire, dit Artaud, sera tiré dans le format grand in-8, de manière a laisser, à volonté, de grandes marges pour l'assortir au volume de planches, qui sera tiré à part et dans un format plus grand. » Artaud se proposait de faire imprimer le texte sur deux colonnes. Deux gros cahiers accompagnent le manuscrit principal ; l'un porte ce titre : MVSÉE LAPIDAIRE DE L O pour servir a l'histoire antique de YN cette ville , par F. Artaud, chevalier de l'Ordre royal de la Légion-d'Honneur, directeur du Conservatoire des arts et du Musée antiquaire de la ville (sic), correspondant de l'Ins- titut royal de France , de la société des antiquaires d'Edim- bourg et de plusieurs sociétés savantes. Lyon , le 3 mars M. D. CCCXY, grand in-4 de 248 pages. Le second cahier