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Cflurô îie j)l)il080pl)w. DISCOURS D'OUVERTURE PRONONCÉ A LA FACULTÉ DES LETTRES DE LYON, LE 2 8 NOVEMBRE t S 4 4 - MESSIEURS , Je viens continuer, au milieu de vous, à m'acquitter du de- voir de défendreet de propager la philosophie. Si j'en juge par votre assiduité à ces leçons et par les marques de sympathie que souvent vous m'avez données, j'ose me flatter d'avoir déjà plus d'une fois gagné sa cause devant vous. Ni vous ne croyez avec les hommes positifs que la philosophie soit une illusion ou un danger , ni vous ne croyez avec quelques hommes reli- gieux, peu éclairés , qu'elle soit une révolte sacrilège contre tout ce qu'il y a de sacré dans le monde. Vous pensez au contraire qu'elle a son inébranlable fondement dans le dé-