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                    DKS CHEMINS DK FER.                    377

1° Obligation de dépenser un capital de . . 250,000,000f.
  pour construction primitive de la voie, cons-
   truction que le système de 1842 aurait mis
  à la charge absolue des compagnies,
2° Privation du bénéfice qu'aurait donné le
  système de 1842 d'après lequel, à lafinde
  leur concession, les compagnies auraient
  dû abandonner gratuitement h l'Étal la
   voie de fer construite à leurs dépens. Ce
  bénéfice, représentant la valeur de la voie,
  doit être compté pour                         250,000,000
                           TOTAL. .    .   .   . 500,000,000f.
   Voyons quelle serait l'influence de ces désavantages par rap-
port au revenu net apparent produit par le système de fer-
mage.
   En forçant l'État à engager dans la construction des che-
mins de fer un surcroît décapitai de 250,000,000 fr., afin de
pourvoir au coût de travaux que l'autre mode aurait dispensé
le trésor public de payer, le mode du fermage aurait fait
perdre nécessairement aux finances publiques l'intérêt de ce
surcroît de dépenses.
   Cet accroissement de capital étant employé à payer le coût
de conslruclion primitive de la voie, qui doit être renouvelée
après une période de 25 années, le mode du fermage fait
perdre aux finances publiques, en vingt-cinq années, toute
la valeur de ce capital.
   Enfin, le système de fermage privant l'Étal de la propriété
et de la prise de possession de la voie, à litre gratuit, après
une concession de trente années d'exploitation à des compa-
gnies, les finances publiques perdent par ce (ait le bénéfice
absolu de 250,000,000 fr. que le système de 1842 leur aurait
attribué.
   Traduisons ces résultats en chiffres :