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PENDANT LES ÉPIDÉMIES DU XVII0 SIÈCLE. 327 bienfait, et moyennant une pension viagère à Anne Pons, sa fille (1), il fit l'Hôtel-Dieu son légataire universel, per- pétuant ainsi en faveur des pauvres le bien qu'il leur avait fait durant sa vie. Cette réciprocité de bons rapports établissait la plus heu- reuse intelligence entre le Bureau et ses officiers en méde^- cine et en chirurgie. Dans ses besoins, ils l'aidaient de se^ cours pécuniaires; ils lui confiaient une partie de leur for- tune; de ce nombre j'ai remarqué les chirurgiens Pierre Dulatty (1673 à 1683) ; Joachim Visade(1699 à 1703), Joseph Poyet (1719), etc., et les médecins Claude Pons (1653), Jean-Claude Marcellin (1672 à 1675), Ignace Léal(1674 à 1711), etc.; plusieurs d'entre eux lui léguèrent même leurs biens; ajoutons que le chirurgien François Païs institua les pauvres de l'hôpital ses légataires universels en 1629, et le médecin Pierre Guillemin, en 1665 (2). Le docteur J.-B. ( 0 Anne Pons était morte avant le 14 février 1666, jour où l'Hôtel-Dien payait une somme de 600 livres pour un legs qu'elle avait fait aux Reli- gieuses Célestes, dont il semble qu'elle avait embrassé l'Ordre. (2) Pierre Dulatty, d'Angers, fut chirurgien de l'Hôtel-Dieu de 1671 à 1 6 7 9 ; ' ' a v a i t succédé à Horace Panthot, et fut remplacé par Henri Lhermitte. C'est à l'occasion d'Ignace Léal qu'en 1666 le nombre des médecins de l'Hôtel-Dieu fut élevé à trois au lieu de deux : Léal entra comme troisième médecin le 9 mai 1666, et y resta jusqu'au 6 août 1687, où il fut remplacé par Salomon Daverdy ; Ignace Léal était fils de Jean Léal ; il est digne de re- marque que déjà , en faveur de son père, on avait, en I 6 5 I , créé une 2 e place de place de médecin, sur les fins du règne de Claude Pous, qui d'abord était seul : Jean Léal fut médecin de l'hôpital du 26 mars i 6 5 i jusqu'à sa mort en 1G66 ; Jean Derhoddes fils lui succéda le 17 janvier 1666. François Pais, retiré du service de l'Hôtel-Dieu où il s'était signalé de i f x i à 1616, devint maître en chirurgie et exerça longtemps à Lyon. Le 14 mars 1627, il demanda et obtint le droit de sépulture dans l'église de l'hôpital. Il dut mourir au commencement de 1629 ; car, en avril et mai, l'Hôtel-Dieu, dont le défunt avait institué les pauvres ses légataires universels, s'occupait du dépouillement de sa succesion. Nous avons cherché en vain sa pierre