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                    JOANNON DE SAINT-LAURENT                            1JJ

signes du zodiaque. Une belle figure exécutée par Carolo
Gregori donne l'idée de ce que devait être ce second chef-
d'œuvre. De l'avis des plus compétents, les anciens ne sont
jamais arrivés à ce degré de perfection.



                                    II


   Peu après la publication du livre de Saint-Laurent un
savant français, P.-J. Mariette, qui résidait à Paris, en
donna une critique assez acerbe dans le tome I er de sa
Bibliothèque dactyliographique (i),. ouvrage dans lequel il
s'était proposé de faire la bibliographie complète de tout
ce qu'on avait écrit jusqu'alors sur les pierres gravées aussi
bien dans l'antiquité que dans les temps modernes.
   Siriès, qui le premier en eut connaissance (Mariette
avait eu la malice de le lui faire parvenir), ne manqua pas
d'avertir l'auteur de la description de son camée, qu'il y
était maltraité. Les critiques qui lui étaient adressées bles-
sèrent d'autant plus Saint-Laurent qu'elles ne portaient que
sur des questions de forme, des fautes de style. « Pour un
Français, dit-il, qui seul écrit dans un pays étranger, des
choses qui font honneur à la nation, il est fort désagréable
qu'un autre Français, sans le moindre égard pour les circons-


  (i) A la fin du t. II du Traité des pierres gravées de P.-J. Mariette.
Paris 1750, in-folio, on trouve le catalogue des publications sur la
glyptique parues jusque-là sous le titre : Bibliothèque Dactyliographique
ou catalogue raisonné des ouvrages qui traitent des pierres gravées, p. 245 à
268. — E. Babelon. Dictionnaire des Antiquités grecques de Daremberg
et Saglio, 20 e fascicule ait. Gemma, p. 1473.
    N° 5. — Septembre 1899.                                           12