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438           LE BIENHEUREUX     LOUIS ALLEMAND

 Antoine ermite, et qui cette année-là fut dédiée au bien-
 heureux Allemand, à la demande de Mgr Dévie, évèque
 de Belley. Ce portrait, œuvre du siècle dernier, ne présente
aucun caractère d'authenticité. La sacristie de l'église prima-
tiàlë d'Arles en possède un beaucoup plus ancien : L. Alle-
mand y est représenté vêtu de ses vêtements de cardinal.
Malheureusement, cette toile est en assez mauvais état. A
 côté de ces peintures, nous signalerons trois gravures : la
plus ancienne a été reproduite, il y a quelques années,
par les soins de M. Martin Raget, notaire à Arles, c'est
celle qui est en tête de ces notes'; les deux autres appartien-
nent à la bibliothèque de la ville de Lyon, où elles figurent
au fonds .Coste, sous les n os 13.081 et 13.082.
   Un office particulier fut composé en son honneur au
lendemain de sa béatification, il figure dans l'ancien bréviaire
d'Arles, édité en 1547, sous le pontificat de l'archevêque
J;an Perrier : sa fête y est portée sous le rite semi-double
d'un confesseur pontife, avec premières et secondes vêpres.
Omis au xvu e siècle dans les livres liturgiques du diocèse
d'Arles, cet office fut rétabli, le 19 avril 1670, sur les ins-
tances du Chapitre d'Arles, par l'archevêque François
d'Adhémar de Monteil de Grignan. La solennité de la fête
fut fixée au dimanche avant la dédicace de saint Michel
archange et élevée au rite doublé. Les leçons de l'office
fournissent sur la vie du Bienheureux quelques indications
qui sont à retenir; nous en citerons seulement l'oraison:
« Deus qui mentis et iniercessionibus beati Ludovici confessmis
tut atque pontifias, digtiaris mortuos suscitare, cœcos illumi-
nare, claudis gressum, surdis audit uni restituere, concède propi-
tius, ut omnes, qui ejus implorant auxilium, salutarem
consequantur cfjecium. Per Dominum            »
 : Telle que ces notes permettent de l'entrevoir, la figure