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SOCIÉTÉS SAVANTES 213 très faible ; 4° cette élévation de la pression artérielle n'est pas durable, et au bout de quelques heures la pression tend à retomber à la normale pour remonter ensuite; 5 0 un exercice un peu violent, un effort soutenu donne rapidement le maximum de pression réalisé au cours de route ; '6° la brusquerie du déplacement agit plus que la hauteur atteinte, si l'ascension a été très lente et s'est faite sans fatigue (funiculaire, ou course de voiture). Ces données sont intéressantes pour le choix d'un séjour de montagne, suivant que les malades sont ou non disposés à l'hypertension. L'altitude, au contraire, convient aux sujets présentant de l'hypotension. Peut-être même joue-t-elle un rôle important dans la cure de la tuberculose dans les climats de montagne, en élevant la pression artérielle. Dans tous les cas, les observations qui précèdent suffisent pour établir qu'une altitude moyenne est suffisante pour un sanatorium, puisqu'elles démontrent que les grandes altitudes ne modifient guère plus la pression que les hauteurs moyennes. — M. Rougier présente un rapport sur un document communiqué par M. Traversier, et consistant dans la copie d'un mémoire de M. Partarieu-Lafosse, ancien député à la Constituante et gouverneur du Sénégal, qui fut envoyé, en 1802, avec un autre délégué, nommé Letellier, par la Chambre de commerce de Bordeaux, auprès du premier consul, alors à Lyon. Ce dernier les interrogea d'abord sur la reprise du commerce à Bordeaux, puis sur les avantages que pouvaient présenter les Compagnies coloniales, comparées au commerce libre. Les deux délégués ne cachèrent pas leurs sym- pathies pour la liberté commerciale, attendu, dirent-ils, que si les Compagnies importent davantage, elles exportent moins que le com- merce libre. Le premier consul le reconnut, mais en observant, à son tour, que les puissantes Compagnies peuvent donner au commerce un essor plus étendu, comme le démontre l'exemple de la Compagnie des Indes. L'opinion, émise par Napoléon, dans cette circonstance, achève de démontrer la pénétration de son esprit. Séance du 18 avril 1898. — Présidence de M. Gilardin. — M. le Président adresse quelques paroles de bienvenue à M. Edouard Aynard, membre titulaire, qui assiste pour la première fois aux séances de la Compagnie. — Hommages faits à l'Académie : i° par M. Bleton, Histoire populaire de Lyon, 2 e édition. — 2° par M. Vachez : Les pein- tures murales de l'ancienne Chartreuse de Sainte-Croix-en-Jare^ (Loire). — M. Delore communique un travail intitulé : Des étapes de Thermaphro-