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        DE MONSEIGNEUR CAMILLE DE NEUl-'V'ILLE             127.

quelles une sous le vocable de Saint-Pierre et une autre
sous celui de Saint-Martin près de laquelle était un cimetière
où l'on avait coutume d'enterrer.
   A Francheleins, Monseigneur trouve l'église beaucoup
plus mal que toutes celles qu'il a déjà visitées,il souhaite de
n'en point trouver de semblables. La paroisse n'était
composée que de cent communiants presque tous pauvres.
Les ornements étaient chétifs, il en manquait, ainsi que
d'une armoire pour les serrer; ils étaient vieux et « indignes
de servir à nos mystères ». Il n'y avait pas même une croix
qui ne soit dessoudée. La statue de saint Martin, patron
de la paroisse, était mutilée et tronquée.
   A Amareins, les Minimes de Montmerle étaient nomina-
teurs de la cure. Dans l'étendue de cette paroisse se
trouvait la chapelle de Saint-Jean-de-Vaux où il y avait
dévotion des lieux voisins le jour de Saint-Jean, les vendredis
et les samedis. Dans l'église de Messimy se trouvait l'autel
de Notre-Dame-de-Pitié où il y avait dévotion du peuple.
   A Montmerle, Monseigneur assiste aux thèses de théo-
logie qui lui sont dédiées par les Pères Minimes, puis il
visite l'église où il y a un tabernacle de bois doré, artiste-
ment travaillé.
   Dans la paroisse de Montceaux, au lieu dit Bethenin, se
trouvait une chapelle sous le vocable de Saint-Jacques,
abandonnée, avec quelques vestiges de cimetière.
   La confrérie du Saint-Sacrement était établie dans l'église
de Guéreins, dans celle de Mogneneins ainsi que dans celle
de Genouilleux, où Messire Jacques Cartier, perpétuel de
Saint-Jean, était curé depuis 1647. Dans l'étendue de la
paroisse de Mogneneins, il y avait une chapelle sous le
vocable de Saint-Jean et une autre sous celui de Saint-Alban,
où il y avait dévotion du peuple.