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                CHAZAY-D'AZERGUES EN LYONNAIS                        407

   Chasselay dépend de l'abbé d'Ainay pour la cure ; l'abbé
y perçoit la dîme du blé, soit le douzième et la dîme du
vin, soit la treizième ânée ; le tout vaut 2,000 livres. Le
clocher est sur le chœur de l'église, qui est belle et bien
bâtie, la sacristie est pauvre en ornements (5).
   Le châtelain de Chazay, nommé par M. d'Haussonville,
fut.noble Gaspard de Saint-Michel, et son capitaine, Louis
Gratien, noble de Lyon, fut chargé de recevoir les droits
de cens, servis, lods et demi-lods, dus comme rente noble
de la baronnie, sauf les droits de portages (6), cédés par
le seigneur au sieur de Saint-Michel (7).
    Quant au curé de Chazay nommé par M. d'Hausson-
ville, nous savons, par un acte trouvé dans les archives de
la fabrique, qu'il se nommait Pierre Forestier, et que le prêtre
qui desservait la sacristie se nommait J.-B. Brunel (8),
3 décembre 1698.
   Les revenus de la cure de Chazay avaient considé-
rablement diminué par suite des empiétements des fermiers
généraux de l'abbaye. En 1701, le curé Pierre Eorestier
réclame contre cet abus et règle, de concert avec l'abbé, la
portion congrue, c'est-à-dire les revenus absolument néces-
saires à la vie du curé ; cet acte passé par Me Guérin,
notaire à Lyon, est du 26 janvier 1701 (9).
   Les revenus de la cure ou vicairie de Chazay y sont
réglés comme suit : Sur le domaine de Rottaval et lieux


   (5) Arch. Charité. B. 238, ch. 1 et 9.
   (6) Droit que prélevait le châtelain pour la perception des redevances
féodales et qui était ordinairement le huitième. Chéruel.
   (7) Arch. du Rhône, Ainay, 2 e arm., vol. 46, ch. 10.
   (8) Arch. Fabrique de Chazay, ch. 10.
  (9) Arch. de l'Archevêché, 1701.