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264        BROUCHOUD, SA VIE ET SES Å’UVRES

l'ardeur constante que mit Brouchoud à poursuivre des
recherches qu'il n'abandonna jamais.
    Dès l'année 1863, il publiait une étude remarquable sur
les antiquités de Saint-Quentin, prélude d'un grand travail
d'ensemble qu'il projetait sur l'ancien pays de Viennois.
Et c'est dans ce but qu'il recueillait tous les documents
que nos archives ont conservés sur l'ancienne maison des
Templiers, à Vaulx-Milieu, et qu'avec le concours de
Victor Teste, conservateur du Musée de Vienne, il étu-
diait, dans leurs plus humbles débris, les monuments
romains de cette ville, ce qui lui inspira, un jour, son
travail intitulé : Vienne souterraine.
    Cette année 1863 fut assurément l'une des plus labo-
 rieuses de la vie de Brouchoud. A peine a-t-il été nommé
 membre-adjoint du Comité d'histoire et d'archéologie de
l'Académie de Lyon (7 août 1863), qu'il se rend au Con-
grès scientifique de France, qui s'ouvrit, le 11 août sui-
 vant, à Chambéry, sous la présidence de M. de Caumont.
 Nommé secrétaire de la section d'histoire et d'archéologie,
 Brouchoud prit la part la plus active aux travaux de cette
 réunion où fut étudiée, d'une manière si fructueuse, au
 moyen des fouilles pratiquées dans le lac du Bourget, la
 question, nouvelle alors, des habitations lacustres, qu'il
 traita avec tant de netteté, dans une lettre adressée au
 Moniteur Viennois.
    Le I er mars 1865, Brouchoud fut élu membre de la
 Société littéraire, sur un rapport présenté par M. Saint-
 Olive. Encouragé par son admission dans deux Sociétés
 savantes de notre ville, à continuer les recherches qu'il
 avait commencées soit dans nos Bibliothèques publiques,
 soit dans les divers fonds de nos archives, on le vit, désor-
 mais, leur consacrer presque tous les moments de loisir