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SONNET 217 II VIEUX ROMAN Une effroyable nuit, propre aux desseins pervers : — L'ouragan furieux devant lui, sur la dune, Chassait un noir troupeau de nuages; — la lune Avec effarement galopait au travers. Sur là haute falaise, illuminée d'éclairs, Deux amants oubliaient la tempête importune, Les cheveux blonds mêlés à la moustache brune; Elle disant « le Lac », lui le « sonnet d'Arvers ». D'un roman très ancien cette page est extraite. Je trouve à la relire une douceur secrète; Tout à l'heure en tremblant ma main la retraçait. Four vous aussi, Madame, elle aura quelque charme; Car vous reconnaîtrez l'heureux couple... et qui sait ? Peut-être essuirez-vous une furtive larme. Th. DOUCET.