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132 FOUILLES DANS LA VALLÉE DU FORMANS gue, votre élève en archéologie et vérificateur des poids et mesures à Trévoux. Si vous pensez qu'il convienne à M. Guigue d'être cité plus ample- ment dans nos rapports, où nous nous bornons en général au simple énoncé des faits, nous le ferons avec plaisir. Quant au résultat définitif de nos recherches, je crains que nos ressources aient été gaspillées en partie et que nous ne trouvions que des débris d'ossements, accompagnés d'autres débris, auxquels nous ne saurons assigner une origine précise. Nous n'en poursuivrons pas moins notre tâche afin d'être à même de produire une démonstration satisfaisante eu faveur de la théorie de l'Empereur qui me paraît être la plus vraisemblable. Vous serez assez bon pour prier M. Guigue de nous continuer sa collaboration. Il peut, mieux que tout autre, obtenir des propriétaires la permission de fouiller et diriger les ouvriers sur l'emplacement des tumuli, comme découvrir la valeur et l'origine des objets rencontrés. Je ferai en sorte de causer encore de tout cela avec vous à Lyon, où la présente me paraît devoir vous être adressée, pour attendre votre retour de Londres, puisqu'il ne m'a pas été possible de vous écrire à Paris. Veuillez, Monsieur, agréer la nouvelle assurance de mes sentiments dévoués et respectueux. L. THIOLLIÈRE. W 28 LETTRE DE M. CADOT A M. VALENTIN-SMITH Rochefort-sur-Mer, 27 mai 1862. MONSIEUR, 11 m'a été impossible de voir M. de Boureuille à mon premier pas- sage à Paris; je ne sais si je serai plus heureux pendant le séjour que je compte y faire à mon retour, du trois au huit juin. J'en doute beaucoup; mais j'espère me dédommager amplement en vous y ren- contrant, si vous donnez suite à votre projet d'y faire un assez long séjour en vous rendant à Londres. Je descends hôtel de Bretagne, rue Richelieu; c'est là que je vous demanderai de me faire savoir