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I30 FOUILLES DANS LA VALLEE DU FORMANS Mille fois merci de votre bonne lettre, et laissez-moi reporter vers vous les paroles bienveillantes qui m'ont été transmises. Veuillez agréer l'expression de mes meilleurs sentiments. VALENTIN-SMITH. e KJ> 26 LETTRE DE M. VALENTIN-SMITH A M. THIOLLIÈRE INGÉNIEUR EN CHEF DE LA SAÔNE A CHALON-SUR-SAÔNE Paris, 21 mai 1863, MONSIEUR, Vous avez dû recevoir une lettre de M. Franqueville, vous engageant à faire continuer les fouilles commencées à Saint-Barnard. Il a été convenu avec lui que je vous écrirais pour vous dire que vous pouvez, comme a fait M. Cadot, recourir à la complaisance de M. Guigue, sans l'aide duquel on ne pourrait marcher qu'au hasard. Je crois même qu'il convient que, dans vos rapports, l'autorité de son nom apparaisse de quelque manière. Dans ma pensée, seul même il peut faire une espèce d'enquête pour justifier ce qui a paru trop vague dans le rapport de M. Cadot, et qui serait fort essentiel a cons- tater, à savoir ce qu'il dit « Les résultats obtenus sont complétés par a les indications fournies par les gens du pays et par la découverte rela- « tivement récente de vastes ossuaires dans toute la vallée du For- « mans. » Il aurait fallu énoncer quelques témoignages et quelques preuves. J'ai dîné hier chez le Ministre des travaux publics, en famille, et lui ai dit qu'avec M. Franqueville avec lequel il m'avait recommandé de m'entendre, nous avons arrêté que je vous écrirais au sujet de M. Guigue. M. Rouher l'a parfaitement approuvé. Il pense que ce qui a été découvert est un puissant indice que la bataille de César contre les Tigurins s'est livrée précisément dans les lieux qui avaient été signalés par la note de l'Empereur et indiqués par le colonel ; mais il est aussi de votre avis lorsque vous dites que les seuls résultats obtenus par les