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BIBLIOGRAPHIE 377 Lyon, de Genève et de Provence, se fît proclamer roi en 879 et fonda le second royaume de Bourgogne légué plus tard par un de ses descendants à l'Empereur d'Allemagne Conrard le Salique. Les prince ? germains ne purent toute- fois arrêter longtemps l'envahissement des hauts feudatai- res : comtes et prélats se partagèrent la monarchie bur- gonde et devinrent absolument indépendants. C'est alors que l'on vit s'élever les Miribel, les Montluel et les d'An- thon. Les Miribel, dont la juridiction s'étendait jusqu'au pont du Rhône, disparurent dans la seconde "moitié du xn e siècle et se fondirent dans les comtes de Chalon. Les Miribel dont la sirerie avait une étendue de 9 à 10 lieues de circonférence, s'allièrent aux La Baume, aux Guily, aux La Tour du Pin, aux Coligny, aux Vienne et finirent vers l'an 1350 en la personne de Jean de Montluel et de Coligny. Les d'Anthon, enfin, reçurent, en l'an 1100 envi- ron, le château fort de Pérouges, possédèrent les terres de Loyettes, de Simandre et de Gordons, et s'éteignirent dans les comtes de Genève et dans les sires deMontaigny. Nous voyons ensuite se succéder les dauphins de Viennois, les comtes et les ducs de Savoie et enfin les rois _de France. Réduits dès lors à l'état de simple mandement du ressort du bailliage de Bourg-en-Bresse, la Valbonne n'eut plus d'histoire nationale, ni même d'annales particulières : son autonomie cessa complètement comme celle des grands fiefs qui, tour à tour, disparurent comme souverainetés pour constituer l'unité de la monarchie française. Le nom même de la Valbonne n'eut plus d'autre signification que celle de désigner un petit hameau composé de trois ou quatre maisons et habité entre autres par une famille Mareschal, dont le dernier représentant, Claude Mareschal de Courteville, laissa sa fortune à JeannerMarieLalève, sa femme; celle-ci testa à son tour, en 1771, en faveur de sa sœur Madame de Barville qui institua elle-même pour son héritier son neveu Antoine-Honoré Passerat de 1 la Chapelle.