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350 BIBLIOGRAPHIE. au public et aux savants les trésors scientifiques du Muséum. C'est de cette publication que nous nous proposons d'entre- tenir aujourd'hui les lecteurs de la Revue. Quatre livraisons ont déjà paru. Le premier fascicule est consacré tout entier à une Etude sur la station préhistorique de Solutré (Saône-et-Loire), par M. l'abbé Ducrost et M. le Dr Lortet. 11 a été plusieurs fois déjà parlé'ici de cette importante station. Je n'ai donc pas à dire ce qu'elle est, ni par quoi elle se recommande à l'atten- tion des savants. Mais je tiens à louer l'opportunité de la publication de MM.Ducrost et Lortet, faite à un moment où la question solutréenne était livrée à la controverse et à des dis- cussions aussi vives que passionnées. Nul mieux que M. l'abbé Ducrost n'était compétent pour parler d'une station qu'il a explorée- avec tant de soin et de méthode : nul mieux que lui n'était autorisé à contrôler les recherches de ses prédéces- seurs sur le même sujet. Je recommande à ceux qui s'inté- ressent à ces études son compte-rendu des fouilles du foyer- sépulture de la terre Sève, qui offre en quelque sorte la syn- thèse complète de la question. Si M. l'abbé Ducrost, dans un certain nombre d'apprécia- tions, se sépare assez notablement de ceux qui avaient étudié Solutré avant lui, il est d'accord avec eux sur tous les points principaux ; je suis heureux de le constater. On a remarqué cependant que certaines divergences se sont produites entre lui et nous, particulièrement en ce qui concerne les sépul- tures mises au jour par M. de Ferry et par moi. On a de plus argumenté sur le texte de nos publications respectives pour en tirer des contradictions, plus apparentes que réelles, de nature à jeter le discrédit et la confusion sur l'ensemble de nos travaux. Bien que les polémiques, soulevées à ce sujet, aient pris dans certaines circonstances un caractère person- nel des plus regrettables, je n'en ferai de reproche à personne, persuadé que nos savants contradicteurs n'ont eu d'autre but que la recherche de la vérité. Je remercie particulièrement M. l'abbé Ducrost de ses critiques aussi courtoises que bien-