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332             LES BIBLIOTHÈQUES DE LYON

aux douanes. Fait le discours sur le texte de Plaute : Par
est fortuna labori. Bien traité.
  . 1727. — Le Discours fait par un jeune abbé, précep-
teur du fils de l'intendant, sur la politesse. Médiocrement
traité. Il reçoit de la ville une montre d'or de 40 pistoles.
    1728. — Girard jeune, avocat. Discours sur l'amour
de son état et pour texte : Age quod agis.
    1729. — Bourgelat, fils de l'échevin. Discours sur
l'émulation.
    1730. — Bouclier, avocat à Paris, fils d'un procureur
de Lyon. Discours sur l'union et la concorde. Texte de
Salluste : Concordiâ res parvœ crescent ; discordiâ maximœ
dilabuntur. Imprimé.
    1731. — De La Chapelle, fils d'un juge, garde de la
Monnaie. Discours sur l'amour de la patrie.
    1734. — Discours par le fils de la veuve Basset. La
princesse de Modène y assiste. C'était le fils de Charles
Basset, échevin en 1710. Le sujet était de la bonne foi. On
en a été très-content.
    1735. — Discours par Montgiraud. Sujet : Les devoirs
de la société civile. Depuis quelques années, les honoraires
de l'orateur sont une bourse de .jetons d'argent de la
valeur de 40 écus au plus.
    1736. — Burtin. Discours sur la modération. C'est
peu de chose.
    1737. — Barret jeune, avocat. Sujet : La bienséance
ou les égards que l'on doit observer dans la société civile.
Jean Barret reçu à la Cour des Monnaies à 21 ans.
   1738. — M. de Valous. Discours sur la fidélité.
   1739. — La ville donne, après la cérémonie de la Saint-
Thomas, le repas accoutumé dans la salle des Portraits.
Autrefois il se donnait au cabaret, chez le traiteur de la
ville, et l'auteur donnait à dîner chez le traiteur à quel-