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LES MARTELLANGE 269 de l'abbaye de Saint-Pierre ; aussi les reconnaissances, obligées à cette époque et consignées dans les terriers, nous fourniront quelques noms. On a, au commencement du xvi e et antérieurement à Etienne II Martellange, Jean Gliatod ou Gliatoud, père du vendeur Henry Gliatod. Le 17 août 1674, c'est le R. P. Gilbert Athiaud ; mais, en 1757, c'est une demoiselle Benoîte Daflont. On voit ainsi que les pères jésuites avaient aliéné l'immeuble à eux légué par les trois Martellange avant l'époque de leur expulsion de France, qui eut lieu en 1762. Des recherches plus complètes en avant ou arrière ne présenteraient aucun intérêt, d'autant plus que la maison du xvi e siècle n'existe plus et a été reconstruite avec un certain luxe. C'est sous le balcon du premier étage que M. R. de Cazenove a fait placer l'inscription, que nous avons fournie au commencement de cet article, et cela, année par année, après trois siècles révolus depuis l'acquisition par notre artiste. Etienne II Martellange était mort, ainsi que son épouse, en 1603, puisque leur fils aîné, Etienne III, disposait de l'immeuble de la place Saint-Pierre, dans son testament, au profit de la Compagnie de Jésus, testament que nous donnerons comme complément indispensable de la notice que nous avons fournie sur cet artiste : Suit le testament d'Estienne Martelange. — A tous soyt notoire que-le vingt septième jour du moys de may mil six cent et troys frère Estienne Martellanges de la ville de Lyon religieux de la compagnie de Jésus non encore profès ayt faict son dernier testament nuncupatif et ordonnances de dernière disposition noncupative receu et signé par le