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LES MARTELLANGE 263 en l'élection, lieutenant du juge conservateur, conseiller au présidial de Ljon et échevin en 1616 (1). Pons Murard figure parmi les maîtres dé métiers (épiciers) dans divers syndicats. La famille de Murard fonda plus tard une chapelle dans l'église de l'Hôtel-Dieu du pont du Rhône. Nous remarquerons qu'Etienne II, dans ce testament daté, comme on l'a vu, du 25 janvier 1579, parle des trois enfants qu'il a eus : Etienne, Benoist et Ollivier. On constate ainsi que Claudine de Roy avait rempli sa tâche de mère depuis le 6 janvier 1565. En conséquence, Etienne III étant né à la fin de 1568 ou au commencement de 1569, devait être l'aîné, contraire- ment à ce que nous avons annoncé dans sa notice (2). On lit dans le testament d'Olivier, à la date du 12 mai 1608, qu'il était âgé de trente ans à cette époque, ce qui le fait naître en 1578. Benoist devait être venu au monde entre 1569 et 1578 ; nous avons dit (3) que ce dernier mourut à Avignon le 11 juillet 1619. Martellange crut devoir rédiger, quelques années après, le 20 août 1586, un codicille entièrement écrit de sa main, qui présente un grand intérêt, malgré une orthographe des plus fantaisistes. On y remarquera d'une manière particulière le passage où le peintre donne à son fils Etienne III, qui probable- ment à cette époque avait déjà manifesté son goût pour la peinture, son atelier avec les tableaux, dessins, (1) Pernetti, page 180. (2) Etienne Martellange. Lyon, MDCCCLXXIV, page 8. (3) Idem, ibidem. «