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                  LES BIBLIOTHÈQUES DE LYON                247

    M. Saint-Olive est aussi un bibliophile distingué. Sa
 bibliothèque, sans être très-considérable, a été formée
 avec le goût le plus judicieux. Il possède quelques raretés,
 mais surtout des livres utiles. Les historiens lyonnais do-
 minent dans sa collection, ce sont ses amis de prédilec-
 tion ; il en fait sa société habituelle, les consulte pour ses
 travaux, mais souvent aussi il leur démontre leurs erreurs,
 car il sait mieux qu'eux notre histoire lyonnaise. Et quand,
 à son tour, il prend sa plume d'historien, ce n'est pas
 dans les livres qu'il cherche ses preuves, mais aux vraies
 sources, dans nos archives publiques ou dans celles des
familles. Tout ce qu'il avance il le prouve. Son œuvre est
celle d'un bénédictin; sa vie est comme celle d'un de ces
religieux dont il a le savoir et les vertus.
    Un jour, je le priai de me laisser parler de ses beaux
livres et de me permettre de citer sa bibliothèque parmi
les plus remarquables de notre ville ; sa modestie s'y refusa.
Cependant, je pus obtenir de lui, non sans instances, la
liste de ses propres ouvrages— Ils forment à eux seuls
une véritable bibliothèque, et déjà, dans les ventes, on se
les dispute avec ardeur. Je publie ici cette liste, dût-il
m'accuser d'indiscrétion; mais les savants m'en voudraient
si je la leur cachais. M. Paul Saint-Olive me pardonnera
donc ma petite trahison.

  Promenade dans les jardins Farnèse à Rome. Revue du
Lyonnais, mars et avril 1851. 27 pages. Début dans la
carrière littéraire à l'âge de SI ans.
  Les Touristes à Rome. Idem, janvier 1853. 29 pages.
Ces deux articles n'ont pas eu de tirage à part.
  Le Gourguillon au xnr3 siècle. 1854. 24 pages.
  Les Romains de la décadence. 1856. 152 p.
  Revue de Fourvière. 1856. 13 p.