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ET BREGHOT DU LUT 135 parlement de Dijon, et de Suzanne Pericaud. Il reçut le prénom de Claude. Destiné, en premier lieu', à la carrière du barreau, ensuite à la magistrature, il fut d'abord sub- stitut du procureur du roi à Lyon, puis vice-président du tribunal civil, enfin conseiller à la Cour d'appel de la même ville, et, dans ces diverses positions, il sut allier le culte des choses littéraires aux devoirs sévères du magis- trat. Le grec et le latin étaient l'objet de ses prédilections, et il parvint quelquefois à faire passer dans notre langue les finesses et les beautés des classiques. C'est ainsi qu'il publia, avec la collaboration de Pericaud, Ciceroniana ou recueil de bons mots et apophtbegmes ae Cicéron, 1812, I vol. in-8° ; 2° Essai sur Martial, ou imitation de ce poète, 1816, in-8°; 3° les poésies de Sapho, traduites en français, 1835 ; 4° Mélanges bibliographiques et littéraires. II fournit, en outre, à la France littéraire de Quérard, de nombreux articles sur les classiques grecs et latins. D'un autre côté, il a joint un glossaire et des notes curieuses à une édition des oeuvres de Louise Labé et de Pernette du Guillet. Enfin, à sa mort, survenue en 1849, il a laissé des travaux préparés, des manuscrits non moins estima- bles que ses ouvrages imprimés. Parmi ses opuscules iné- dits, on cite : un Essai sur le Plagiat, un Commentai?^ sur les poésies d'André Chénier, un Glossaire de Montaigne, une traduction complète de Martial, en vers fran- çais, etc. (1) En 1807, il avait été un des fondateurs de la Société littéraire de Lyon, dont il a fait partie jusqu'à sa mort, et (1) V. Eloge historique de Claude Breghot du Lut, prononcé à la Société littéraire de Lyon, le 6 février 1850, par M. d'Aigueperse. Lyon, Louis Perrin, 1856, in-8».