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BÉCHEYELIN 121 vrait celle de l'établissement de la léproserie de Saint-La- zare qui se trouve située sur cette ligne de jonction. On pourrait encore trouver une autre direction a la voie compendiaire de Vienne, en partant de Bechevelin, prenant le chemin de la Croix-Jordan, puis celui de Gerland, le quittant a la hauteur du chemin de la Mouche pour gagner la Croix de Saint-Fons par une ligne droite déterminée, entre autres, par la clôture occidentale de la propriété de Champagneux. Ce tracé se trouve, en grande partie, en dehors des limites des inondations, mais, s'il a pu corres- pondre à une ancienne voie de communication, elle a dû être antérieure à l'existence de la Madeleine, qui en est éloi- gnée de A a 500 mètres. Outre tout cela, il reste à expliquer la direction du che- min de Venissieux et de la rue des Trois-Pierres, aboutissant en ligne directe sur le Rhône, en un point où l'on n'a jamais signalé aucun passage. Par une coïncidence non moins étrange, il se trouve que cette même ligne, prolongée au delà du Rhône, est a peu près sur l'alignement de la rue de la Sphère (actuellement François-Dauphin), et, comme les •trois rues Sainte-Hélène, Sala et de la Sphère ne sont pas exactement parallèles, mais ont une direction sensiblement concentrique vers le Rhône, il semble que la rue de la Sphère incline vers le prolongement de la rue des Trois- Pierres. Il n'y a là que des coïncidences purement fortuites; rien ne prouve l'existence d'un passage fréquenté venant de la rue des Trois-Pierres et la rue du Midi à travers le Rhône et la rue de la Sphère. Cette rue, d'ailleurs, ne date que du xvie siècle et a toujours été sans issue du côté de l'ouest (1). (1) Toutes les rues transversales de ce quartier, à l'exception de la